Schématisée pour la première fois dans les années soixante, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) n’est pas un concept nouveau. Cependant, depuis la publication de la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques en 2001, puis la loi Grenelle 2 en 2010, cet enjeu n’a cessé de prendre de l’ampleur dans les stratégies des entreprises. Aujourd’hui, 100% des entreprises françaises du CAC 40 intègrent une démarche RSE dans leur stratégie. La responsabilité de l’entreprise n’est pas réservée à la Direction RSE et la Supply Chain en est même certainement un des vecteurs les plus importants.

Aujourd’hui, proposer le meilleur service au client en maîtrisant ses coûts ne suffit plus. Il est devenu aussi primordial qu’urgent d’y ajouter le respect de l’environnement et de l’humain. Au-delà des bénéfices évidents pour l’humain et l’environnement, une dynamique de RSE au sein de votre Supply Chain peut présenter des avantages en termes de RH et d’image de marque, sans pour autant être une nouvelle source de coûts.

Alors comment l’optimisation des stocks et l’automatisation des approvisionnements servent-elles une Supply Chain orientée RSE ?

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Nouveaux enjeux, nouvelles valeurs, nouvelles finalités

L’optimisation des stocks est un objectif évident dans la Supply Chain. On ne vous apprend rien, trop de stocks est synonyme d’augmentation du capital immobilisé, de plus de besoin de surfaces de stockage, plus d’invendus donc moins de marges, et plus de tension sur votre Supply Chain. Au contraire, pas assez de stock et vous risquez les ruptures, ce qui est néfaste pour la satisfaction client et réduit le chiffre d’affaires.

Ce sont les conséquences évidentes et reconnues d’une mauvaise gestion de stock. Pourtant, d’autres impacts existent. Il s’agit, comme vous l’avez compris, des impacts écologiques et environnementaux.

En général, en tant que décideur d’une organisation, notre culture, notre esprit cartésien et la pression qui pèse sur nos épaules nous poussent à considérer les enjeux financiers en premier lieu. C’est évidemment compréhensible et tout à fait louable : la santé financière de notre entreprise est la base d’un environnement sain pour tous les salariés, et le fondement de notre capacité à investir pour innover et nous améliorer.
C’est à la rencontre de ces aspirations que l’optimisation des stocks se place. Cette discipline favorise à la fois vos enjeux financiers, mais vous inscrit également dans une dynamique d’amélioration (et c’est d’autant plus vrai avec l’utilisation de technologies auto-apprenantes).

Venons-en aux faits. Comme la célèbre formule nous le rappelle, un stock optimisé à la perfection est un stock qui se trouve au bon endroit, au bon moment, et dans les bonnes quantités. Derrière ces mots simples se cache une prouesse complexe, dont on ne peut imaginer la réalisation que depuis quelques années grâce aux avancées en termes d’Intelligence Artificielle.
Car pour y arriver, on doit approcher le plus finement possible la demande future, et donc la prévoir. Si beaucoup d’entreprises ont fait le choix de simplifier cette étape jusqu’ici par un travail humain, la multiplication des canaux et l’élargissement général de l’offre font que l’Intelligence Artificielle est désormais la seule réelle solution efficace.

En parvenant à accomplir cette fameuse prouesse, vous serez en mesure d’observer plusieurs bénéfices environnementaux.

 

Prévoir et optimiser : un win-win pour votre Supply Chain et l’environnement

D’abord, l’optimisation des stocks rationalise votre production (ou celle de vos fournisseurs). Connaître avec plus d’exactitude les quantités à répartir vous permettra de mieux anticiper le volume de production et la prise en compte des délais. Résultat, la production est lissée et sujette à moins de périodes de rushs et de tension. De plus, si vous observiez bon nombre de surstocks, vous pourrez réduire votre production, et votre impact écologique par extension.

L’étape de production n’est pas la seule à profiter de cette réduction des surstocks au niveau environnemental. En minimisant le stock invendu, vous réduisez également la quantité de produits à recycler, voire détruire. Car si les différentes initiatives de logistique inversée et de recyclage sont une bonne chose, le mieux reste de ne pas avoir à y recourir en ne produisant tout simplement pas à outrance. La réduction des surstocks influe donc à la fois dès la production, à la toute fin de la chaîne logistique… Et aussi entre les deux !

En effet, qui dit moins de stock à distribuer sur l’ensemble de votre réseau, dit moins de surfaces de stockage à mobiliser et entretenir. Un bon point à la fois pour réduire vos coûts logistiques et contre la bétonisation de notre territoire.
De plus, les moyens de transport à engager seront moindres… Restons honnêtes, ce n’est vrai que si le taux de remplissage n’en pâtit pas. Par exemple, si le stock en chargement baisse, mais pas le nombre de véhicules routiers, le bénéfice écologique n’en sera que minime. C’est là, qu’en parallèle de l’optimisation des stocks, l’automatisation des approvisionnements entre en scène.

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Une solution d’automatisation des approvisionnements comme Vekia prend en compte l’ensemble des contraintes logistiques et détermine automatiquement le meilleur approvisionnement à opérer pour couvrir la demande tout en optimisant le nombre de commandes, et donc, le transport.

En bref, en couplant un stock et un approvisionnement optimisés, vous produirez/achèterez moins, commanderez moins, et gâcherez moins, tout en maintenant voire augmentant votre disponibilité. Un projet gagnant pour votre entreprise, et gagnant pour l’environnement.

 

L’humain, le troisième gagnant

Quand on parle de transformation du métier, l’automatisation des approvisionnements est un cas d’école. Une avancée comme celle-ci révolutionne la manière dont la Supply Chain est pilotée. Voyons sous quels axes l’automatisation des approvisionnements peut améliorer le métier d’approvisionneur.

Les principaux avantages de l’automatisation concernent les performances de la Supply Chain, grâce à des décisions éclairées par toutes les contraintes logistiques. Mais elle présente aussi des avantages pour les équipes auxquelles elle vient en aide.
D’abord, en les déchargeant des actions répétitives qui composent leur métier. Aujourd’hui encore, beaucoup d’entreprises fonctionnent avec des tableurs pour piloter leurs stocks et leurs approvisionnements. En plus d’être un réel poids pour l’efficacité Supply Chain, cette manière de fonctionner est à l’encontre totale de l’épanouissement et du bien-être de l’approvisionneur :

  • Le quotidien est composé de gestes répétitifs et d’actions rébarbatives ;
  • Soumis à la fatigue et la lassitude, l’humain perd de l’intérêt et commet des biais cognitifs qui nuisent à la qualité de son travail ;
  • Il n’a pas de visibilité sur les performances de ses actions et ne sait pas sur quoi agir pour s’améliorer ;

Une solution d’automatisation des approvisionnements vient appuyer l’approvisionneur dans son métier en le libérant de ces actions, tout en lui laissant le contrôle sur la décision finale. Il peut alors continuer de piloter sans perte de temps.

Ce temps, il peut l’utiliser pour mieux communiquer avec son équipe, ses partenaires, ou ses fournisseurs. Il peut également mieux analyser les performances Supply Chain déceler les anomalies plus rapidement, et trouver des pistes d’améliorations.

D’autre part, des avantages en entrepôt sont également visibles. En réduisant le stock et en prévoyant plus en amont les commandes, la tension en entrepôt est en baisse. Les périodes de rushs sont moins nombreuses, les quantités à manipuler sont plus restreintes.

 

Conclusion

La RSE est un très large sujet lorsque l’on travaille dans la Supply Chain. Si certains axes d’améliorations sont indéniablement des sources de coûts supplémentaires, l’optimisation des stocks et l’automatisation des approvisionnements présentent des avantages sur tous les tableaux. Les entreprises qui franchissent ce pas dès aujourd’hui sont celles qui seront prêtes le plus tôt à prendre en main le futur de leur Supply Chain, que l’on parle des performances, de l’humain, ou de l’environnement.