Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

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Manuel, la semaine dernière tu as rencontré Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’industrie. En quoi consistait cette rencontre ?

Nous avons eu la chance, avec une délégation de plusieurs entrepreneurs qui représentent d’une certaine façon les différentes technologies françaises, d’aller rencontrer Madame la Ministre, à son invitation. On a eu la chance d’être assez peu nombreux ce qui a permis un échange proche et sur le fond.

La rencontre était organisée par France Digitale, une association qui regroupe plus de 1800 entreprises de la tech française.

Qu’est ce que tu as pensé de cet échange, qu’est ce qui en est ressorti ?

Le premier point est que Madame la Ministre est en charge de l’industrie avec un focus sur les ETI, les entreprises de taille intermédiaire, soit quelques milliers d’entreprises qui maillent le territoire et pour lesquelles la performance la réussite économiques sont des enjeux pour le soutien de l’industrie en France.
L’échange portait essentiellement sur le lien qu’il peu y avoir entre ces ETI de l’industrie française, et la technologie développée comme des start-up comme Vekia pour aider la performance économique de l’industrie.

De quels genres de technologies avez-vous parlé ?

Essentiellement de technologies de production et de Supply Chain : la robotique de productions, les objets connectés, l’automatisation des tests de qualité, et évidemment l’automatisation de la Supply Chain. La Ministre a bien identifié qu’à travers les opérations logistiques (le transport, la manutention, l’entreposage) et la Supply Chain (le sourcing, la distribution des produits, …), il y avait des enjeux très importants pour les entreprises, et que ces entreprises avaient pour beaucoup, déjà des solutions informatiques en place. L’attente du ministère est qu’elles investissent très largement dans la digitalisation et l’Intelligence Artificielle.
D’ailleurs, la Ministre a parlé à cette occasion du plan de relance, dans lequel 2Mds€ sont dédiés au soutien à l’industrie, ce qui comprend des subventions pouvant aller jusque 300M€ pour prendre en charge des projets de digitalisation. 20% du programme peut être pris en charge pour les PME et 10% pour les ETI. Il y a donc une forte opportunité de digitalisation en ce moment pour les industriels français. De plus le plafond descend de 800k€ à 200k€ en 2021.

Tout cela pour dire concrètement, que les pouvoirs publics mettent sur la table des éléments pour aider les industries à entrer beaucoup plus vite dans la digitalisation.

Tu sens donc qu’aider les entreprises à se digitaliser est un projet important pour le gouvernement…

On sent une véritable compréhension du sujet de la part de la Ministre, et une connaissance du terrain. L’objectif est de faire en sorte que l’écosystème de la French Fab puisse rencontrer celui de la French Tech. Ce qui met en exergue un autre point de la rencontre, puisque la Ministre nous a demandé de travailler sur un mapping qui permettrait de mettre en relation les besoins des industriels, avec les solutions technologiques françaises. Ce qui est ressorti de cet échange, c’est qu’effectivement ce mapping n’existait pas, et il permettra de répondre aux questions des industriels parmi les entreprises françaises qui ont des réussites et savent comment faire pour leur apporter une solution clé en main abordable en termes de simplicité. En ajoutant le plan du gouvernement, on a tous les ingrédients pour que la transformation digitale et l’IA puisse accélérer.

Qu’avez-vous identifié comme freins à la digitalisation des industriels ?

Il y a 2 grands freins :

  1. Les comités de direction de ces entreprises industrielles doivent voir les technologies pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire un accélérateur des performances économiques, et non pas un épouvantail dont il faut avoir peur. Les entreprises qui ont fait ce travail peuvent partir de situations de digitalisation très faibles, et en quelques mois réussir ces sujets, donc ça démarre par une vision.
  2. Si cette vision est claire, Il faut avoir une vision claire du marché des solutions. Ce n’est pas forcément une difficulté, la frenchtech propose des solutions sur tous les sujets. On a la chance d’avoir un écosystème technologique qui s’est renforcé ces dernières années, il y a des entreprises matures et compétentes.

Que va-t-il se passer à la suite de cette rencontre ?

Nous allons garder contact avec la Ministre et lui fournir ce mapping afin qu’elle puisse le diffuser auprès de ses équipes et des industriels. Les idées sont déjà en place.

Quel message ressort de cette réunion pour nos auditeurs ?

Ce qui m’a frappé c’est l’alignement général entre les pouvoirs publics et la réalité que l’on observe sur le terrain et notre volonté, c’est-à-dire d’aider l’industrie française à se transformer pour créer de l’emploi, de la compétitivité, et accompagner la transition écologique.

Cet alignement se traduit par le plan de relance consécutif au covid, qui représente une opportunité exceptionnelle pour les entreprises.

As-tu un message final à passer pour terminer la saison ?

C’est un grand plaisir de pouvoir accompagner les professionnels du secteur passionnant qu’est le Supply Chain, d’échanger avec eux chaque jour, et j’essaye modestement de renvoyer la balle à travers ce podcast.

J’ai envie de leur dire de continuer d’avancer ! Vous faites un super travail, vos entreprises sont en incroyable évolution. On est fiers de vous chez Vekia et nous avons la passion de travailler avec vous. On a hâte de continuer à se parler à travers ce podcast.