Podcast Supply Chain s3e04

Podcast Supply Chain by Vekia S3 #04 : Comment aborder Noël avec l'incertitude actuelle

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain pendant la crise du COVID19.

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Comment gérer l’incertitude actuelle dans la gestion des stocks à l’approche de Noël ?

On n’a jamais eu une situation aussi incertaine à une période de très forte activité comme celle de Noël. On ne sait pas si on pourra se voir en famille, on ne sait pas quels magasins vont être ouverts et quand, c’est difficile d’anticiper les choses de manière précise.

Néanmoins, il y a des manières de faire qui permettent de mieux s’en sortir dans ce genre de situation. Quand on est dans de l’incertitude, on a tendance à faire 2 erreurs :

  • Penser que certaines choses relativement certaines, ne le sont plus ;
  • Au contraire, confondre des convictions avec des certitudes.

Pour gérer dans un contexte incertain, on doit revenir aux faits, aux données, aux informations, et de vérifier sil s’agit d’une certitude, d’une croyance, ou d’une possibilité.

Quand on a bien cartographié cela, on aura un terrain de jeu intellectuel plus clair.

 

On sait que si des informations sont quasi certaines, il y a toujours une part d’erreur possible. Les probabilités peuvent-elles aider dans ce contexte ?

En effet, il a des degrés dans la certitude et dans l’incertitude. Les probabilités sont le meilleur outil pour mesurer ce degré.

La plupart des outils de gestion de stock font des prévisions, ce qui est évidemment très utile pour se représenter ce qu’il va se passer. Mais souvent, quand on utilise ces prévisions pour calculer des stocks, on fait comme si elles étaient certaines. En réalité, on sait qu’une prévision ce n’est pas ce qu’il va se passer, mais ce qu’il pourrait probablement se passer. C’est la notion de probabilités qui permet de faire la différence entre les deux. Elles rationalisent la mesure de l’incertitude.

Sans probabilités, le seul moyen de gérer l’incertitude au niveau stock est le stock de sécurité, ce qui coûte une fortune, encombre les plateformes, et n’est pas du tout efficace.

Il faut les piloter en fonction du degré réel d’incertitude, grâce aux probabilités.

 

C’est un peu le jeu du Supply Chain Management de vaincre l’incertitude…

Oui, si on savait tout d’avance, ce serait extrêmement facile.

La petite incertitude du quotidien, les probabilités sont capables de la gérer de manière automatisée. Par contre, l’intelligence humaine est le seul moyen de gérer cet incertain exceptionnel.

Dans les moments d’incertitude, il est important d’explorer les limites : Quel est le pire scénario ? Le meilleur ? Quels sont entre ces extrêmes, les différents degrés de scénarios possibles et qu’est ce qui les différencie en termes d’actions à mener ?

 

Pour résumer, pour Noël on doit se baser sur ce qui est certain et faire des scénarios ?

Oui, sans tout de même oublier les convictions car elles peuvent faire la différence.

 


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Podcast Supply Chain by Vekia S3 #02 : "Faire soi même" pour digitaliser sa Supply Chain, est-ce une bonne idée ?

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain pendant la crise du COVID19.

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Manuel, quel est ton regard sur le choix de développer les solutions en interne afin de se digitaliser ?

C’est effectivement un sujet important en ce moment puisqu’on se rend compte que les entreprises qui se sont digitalisées sont bien mieux armées pour faire face à la situation actuelle. On le voit avec les entreprises du retail qui ont proposé rapidement un service de Click and Collect, on le voit aussi dans l’industrie où on est obligé de mettre des espaces entre les personnes pour des raisons de santé, il y a besoin de plus d’automatisation parce qu’une partie du personnel ne pouvait pas venir travailler pendant le premier confinement, et pour certains ne peuvent pas pendant le deuxième.

On voit bien que le sujet de la digitalisation est fortement rendu nécessaire par la crise.

Il y a pas mal d’entreprise qui se décide pour le faire en interne, et ce n’est pas forcément une mauvaise idée. Il y a des sujets qui sont au cœur du métier sur lesquels l’entreprise doit s’approprier un minimum de connaissances et de savoir-faire technique sur cette digitalisation. C’est typiquement le cas dans la Supply Chain comme on le voit chez Vekia, il y a un certain nombre de choses qui peuvent être mises en place pour planifier pour organiser le travail avec des outils relativement simples, que les entreprises peuvent faire émerger d’elles-mêmes.

Je dirais que la difficulté à laquelle vont se confronter les entreprises qui vont le faire en interne concerne plutôt la maintenance et la performance à long terme.

Il y a deux grands sujets :

  • La maintenance : les personnes qui ont conçu le système en général sont des personnes qui ont un regard technique, informatique, data… Dans la durée, ça ne va pas être facile pour eux de passer d’un rôle de concepteur à un rôle de maintenance, d’entretien, et de support pour les utilisateurs. La première difficulté pour les entreprises est de pérenniser l’énergie initiale afin de la faire vivre dans le temps, la pérenniser, et faire de l’amélioration continue, avec des personnes qui ne sont pas forcément motivées par cette mission ni même formées. Il est important de bien réfléchir le plan à long terme, et de se demander « Comment je vais faire pour entretenir cette solution tout en gardant la maîtrise, en la faisant progresser petit à petit, et en ayant des personnels qui vont pouvoir répondre aux questions de utilisateurs et m’aider à améliorer le process ? »
  • D’autre part, on se rend compte que les entreprises qui essaient de faire par elles-mêmes perdent du temps. Tout simplement parce que l’état de l’art sur un domaine particulier avance beaucoup plus vite que beaucoup n’en ont la perception.
    Pour la prévision de la demande par exemple, aujourd’hui ce n’est pas très compliqué de faire venir un stagiaire ou une entreprise pour mettre en place des algorithmes de prévision de la demande qui sont relativement performants. Mais est-ce que ce qu’ils vont mettre en place va vraiment répondre à votre enjeu business ?
    Cela nécessite une analyse et de l’expérience. Avoir le meilleur algorithme ne fait pas tout, il faut avoir la chaîne de valeur complète, de l’utilisateur, des process, des données, des algorithmes, qui vont faire que ça va être le plus performant pour vous.

Donc c’est intéressant de faire en interne au début pour s’approprier sujet et le comprendre, mais vous pourrez perdre du temps par rapport à des niveaux de performances que vous pourriez attendre et sur lesquels des entreprises concurrentes sont déjà en train de travailler.

Notre constat et qu’il y a besoin d’avoir des acteurs qui permettent à des entreprises de s’autonomiser dans la mesure du possible sur la digitalisation. Mais ces entreprises ont besoin d’aller plus vite en bénéficiant d’une expérience. Elles ont besoin aussi d’un partenaire dans la durée pour faire ce que les équipes ne vont pas savoir faire ou ne pas avoir envie de faire : l’exploitation, le support, la réponse aux utilisateurs etc…

Quand est-ce que développer en interne peut être un bon choix ?

Ça peut être un bon choix lorsque l’entreprise a quelque chose d’unique, par exemple un procédé technique sur lequel elle n’a pratiquement aucune chance de trouver une solution sur l’étagère, ou un partenaire qui va voir le savoir-faire pour traiter ce point. Dans chaque entreprise il y a des sujets uniques.

Pour des sujets qui sont transversaux ou plutôt standard, comme le recrutement assisté par ordinateur ou la gestion des carrières pour les RH, ou des sujets juridiques sur lesquels l’IA peut aider, cela représente une perte de temps et d’argent à mon avis.

Comment procéder si aujourd’hui on a envie de digitaliser sa Supply Chain ?

Il faut se demander quels sont ses enjeux business majeurs, créés par la crise ou non, et à long terme comment faire pour accélérer sûr ces forts enjeux. Sur des sujets Supply Chain ça peut concerner la disponibilité, le BFR immobilisé dans les stocks, des OPEX, des nouveaux modèles commerciaux qu’il faut mettre en place, etc…

Ça part donc de l’enjeu. Ensuite, pour y arriver je pense qu’il faut effectivement se faire accompagner par un partenaire qui est spécialisé sur le sujet, mais aussi embarquer le Top Management qui doit avoir une vision de la bonne façon de faire, et créer une équipe. C’est absolument essentiel. Beaucoup de gens disent « pour faire de l’IA il faut d’abord avoir des Data », certes mais ce n’est peut-être pas ça le plus difficile.

Avoir une équipe pluridisciplinaire, avec des gens qui vont avoir accès aux données, d’autres qui vont connaître le métier, les utilisateurs, les process… Ce sont d’abord des gens qui sont déjà dans l’entreprise qui vont constituer cette équipe dans laquelle on peut faire rentrer aussi de la connaissance technique, en intégrant pas exemple un Data Engineer ou un chef de projet IA qui vont pouvoir piloter cette équipe.

L’écosystème technologique est tellement énorme aujourd’hui qu’on trouve des solutions existantes pour tout faire, quasiment.

La question est « Qu’est-ce qu’on veut faire et qui va le faire ? »

Voir « Podcast Supply Chain by Vekia S2 #4 : Les prérequis à l’automatisation »


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Podcast Supply Chain s3e01

Podcast Supply Chain by Vekia S3 #01 : Tension sur l'e-commerce et fatigue des équipes à l'approche de Noel

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain pendant la crise du COVID19.

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La France vient de se confiner à nouveau pour une durée minimale d’un mois. Qu’est-ce que ça signifie pour les Supply Chains ?

Malheureusement pour l’économie et la santé, nos craintes d’un deuxième confinement se sont réalisées. On peut se dire que si il y a un deuxième confinement, on ne maîtrise pas encore l’épidémie, et il y en aura probablement d’autres à prévoir jusqu’à ce que l’on trouve un vaccin. Il est vital s’y préparer.

Ce nouveau confinement est inédit dans le sens où il intervient à une autre période que le premier, à savoir avant voire pendant les fêtes de fin d’année. Cela coïncide donc avec une période d’activité majeure pour les Supply Chains, notamment du commerce.

Une très forte problématique de tension va se poser sur les Supply Chains du e-commerce.

Le phénomène est assez simple à comprendre : on a à la fois le pic de ventes de fin d’année, ce à quoi s’ajoute un déport massif des achats qui physiques vers les canaux e-commerce, mais aussi les envois de cadeaux générés par une potentielle impossibilité de se retrouver pour Noël.
On peut s’attendre à ce que les logistiques e-commerce soient saturées et il y a un risque que la promesse exprimée au client ne soit pas tenue. C’est un risque destructeur par rapport à l’image de marque, surtout dans une période de fatigue et de tension.

Nous vous conseillons d’être transparents avec votre clientèle très tôt, et d’inviter vos consommateurs à acheter le plus tôt possible pour éviter ces problèmes d’engorgement.

 

Tu parlais des changements des habitudes de consommation, peut être que des produits se vendront moins également étant donné les circonstances ? Notamment dans l’alimentaire si on ne peut pas se rassembler ?

Dans l’alimentaire on peut s’attendre à une augmentation des volumes dans les commerces, ce qu’il s’était déjà passé pendant le premier confinement puisque les restaurations collectives était fermée. Les écoles restant ouvertes, cette augmentation pourra cependant être plus faible.

En fin d’année, on ne s’attend pas forcément à changement de la typologie des produits mais simplement de leur conditionnement. Si on est en petits groupes, on ne va pas acheter une dinde pour 12 personnes mais peut être seulement une cuisse ! On pourra peut-être observer un glissement de consommation sur des produits adaptés à des plus petits conditionnements.

Au niveau des cadeaux, comme on en parlait au début, il faut envisager que les produits qui s’envoient facilement en colis seront privilégiés. Beaucoup de français vont anticiper de ne pas pouvoir se rendre sur place et de devoir envoyer les colis plutôt que de les remettre en main propre.

 

Quels enseignements peut-on tirer du premier confinement pour aborder ce deuxième ?

Le premier enseignement est de rendre hommage au personnel de la logistique qui a su faire fonctionner les Supply Chains pendant le premier confinement donc on peut se rassurer sur le fait que ça fonctionne également pour le deuxième.

Le point supplémentaire est qu’il y a davantage de fatigue et de la lassitude. Tous les managers doivent être vigilants sur l’état de santé psychologique et de fatigue de leurs équipes, puisque la situation peut devenir lourde. Les périodes de fin d’année sont très actives pour les professionnels de la Supply Chain et cela peut être très difficile à passer en termes de charge mentale.

D’autre part, les entreprises qui ont fait des efforts de digitalisation de leurs outils de pilotage vont évidemment passer cette période plus facilement que les autres, qui risquent d’être submergées pas une masse de travail considérable, sans avoir les outils d’automatisation pour alléger la charge des équipes. Par ailleurs, leurs historiques de consommation seront totalement atypiques ce qui compliquera le pilotage l’année prochaine.

Il est aujourd’hui presque certain que nous vivrons plusieurs re-confinements. Il est indispensable pour les Supply Chains de se préparer pour cette course d’endurance où on enchaîne les sprints, qui sont très éprouvants pour tout le monde, donc plus que jamais, la priorité est sur l’accompagnement des équipes et le fait de leur donner des outils qui leur permet d’être efficaces.


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Supply Chain Annual Blast 2020

Supply Chain Annual Blast

For 1 year, we published every week on our LinkedIn the « Supply Chain Weekly Blast », an illustration that synthesizes a Supply Chain concept.

The Supply Chain Annual Blast compiles all these visuals in a single document.

Get an overview of the most important Supply Chain concepts of 2020 in less than a minute each.

Rabin Sahu

By Dr. Rabin Sahu

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Podcast Supply Chain s2e10

Podcast Supply Chain by Vekia S2 #10 : Notre rencontre avec Madame la Ministre déléguée à l'Industrie

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

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Manuel, la semaine dernière tu as rencontré Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’industrie. En quoi consistait cette rencontre ?

Nous avons eu la chance, avec une délégation de plusieurs entrepreneurs qui représentent d’une certaine façon les différentes technologies françaises, d’aller rencontrer Madame la Ministre, à son invitation. On a eu la chance d’être assez peu nombreux ce qui a permis un échange proche et sur le fond.

La rencontre était organisée par France Digitale, une association qui regroupe plus de 1800 entreprises de la tech française.

Qu’est ce que tu as pensé de cet échange, qu’est ce qui en est ressorti ?

Le premier point est que Madame la Ministre est en charge de l’industrie avec un focus sur les ETI, les entreprises de taille intermédiaire, soit quelques milliers d’entreprises qui maillent le territoire et pour lesquelles la performance la réussite économiques sont des enjeux pour le soutien de l’industrie en France.
L’échange portait essentiellement sur le lien qu’il peu y avoir entre ces ETI de l’industrie française, et la technologie développée comme des start-up comme Vekia pour aider la performance économique de l’industrie.

De quels genres de technologies avez-vous parlé ?

Essentiellement de technologies de production et de Supply Chain : la robotique de productions, les objets connectés, l’automatisation des tests de qualité, et évidemment l’automatisation de la Supply Chain. La Ministre a bien identifié qu’à travers les opérations logistiques (le transport, la manutention, l’entreposage) et la Supply Chain (le sourcing, la distribution des produits, …), il y avait des enjeux très importants pour les entreprises, et que ces entreprises avaient pour beaucoup, déjà des solutions informatiques en place. L’attente du ministère est qu’elles investissent très largement dans la digitalisation et l’Intelligence Artificielle.
D’ailleurs, la Ministre a parlé à cette occasion du plan de relance, dans lequel 2Mds€ sont dédiés au soutien à l’industrie, ce qui comprend des subventions pouvant aller jusque 300M€ pour prendre en charge des projets de digitalisation. 20% du programme peut être pris en charge pour les PME et 10% pour les ETI. Il y a donc une forte opportunité de digitalisation en ce moment pour les industriels français. De plus le plafond descend de 800k€ à 200k€ en 2021.

Tout cela pour dire concrètement, que les pouvoirs publics mettent sur la table des éléments pour aider les industries à entrer beaucoup plus vite dans la digitalisation.

Tu sens donc qu’aider les entreprises à se digitaliser est un projet important pour le gouvernement…

On sent une véritable compréhension du sujet de la part de la Ministre, et une connaissance du terrain. L’objectif est de faire en sorte que l’écosystème de la French Fab puisse rencontrer celui de la French Tech. Ce qui met en exergue un autre point de la rencontre, puisque la Ministre nous a demandé de travailler sur un mapping qui permettrait de mettre en relation les besoins des industriels, avec les solutions technologiques françaises. Ce qui est ressorti de cet échange, c’est qu’effectivement ce mapping n’existait pas, et il permettra de répondre aux questions des industriels parmi les entreprises françaises qui ont des réussites et savent comment faire pour leur apporter une solution clé en main abordable en termes de simplicité. En ajoutant le plan du gouvernement, on a tous les ingrédients pour que la transformation digitale et l’IA puisse accélérer.

Qu’avez-vous identifié comme freins à la digitalisation des industriels ?

Il y a 2 grands freins :

  1. Les comités de direction de ces entreprises industrielles doivent voir les technologies pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire un accélérateur des performances économiques, et non pas un épouvantail dont il faut avoir peur. Les entreprises qui ont fait ce travail peuvent partir de situations de digitalisation très faibles, et en quelques mois réussir ces sujets, donc ça démarre par une vision.
  2. Si cette vision est claire, Il faut avoir une vision claire du marché des solutions. Ce n’est pas forcément une difficulté, la frenchtech propose des solutions sur tous les sujets. On a la chance d’avoir un écosystème technologique qui s’est renforcé ces dernières années, il y a des entreprises matures et compétentes.

Que va-t-il se passer à la suite de cette rencontre ?

Nous allons garder contact avec la Ministre et lui fournir ce mapping afin qu’elle puisse le diffuser auprès de ses équipes et des industriels. Les idées sont déjà en place.

Quel message ressort de cette réunion pour nos auditeurs ?

Ce qui m’a frappé c’est l’alignement général entre les pouvoirs publics et la réalité que l’on observe sur le terrain et notre volonté, c’est-à-dire d’aider l’industrie française à se transformer pour créer de l’emploi, de la compétitivité, et accompagner la transition écologique.

Cet alignement se traduit par le plan de relance consécutif au covid, qui représente une opportunité exceptionnelle pour les entreprises.

As-tu un message final à passer pour terminer la saison ?

C’est un grand plaisir de pouvoir accompagner les professionnels du secteur passionnant qu’est le Supply Chain, d’échanger avec eux chaque jour, et j’essaye modestement de renvoyer la balle à travers ce podcast.

J’ai envie de leur dire de continuer d’avancer ! Vous faites un super travail, vos entreprises sont en incroyable évolution. On est fiers de vous chez Vekia et nous avons la passion de travailler avec vous. On a hâte de continuer à se parler à travers ce podcast.


Podcast Supply Chain s2e9

Podcast Supply Chain by Vekia S2 #9 : Où en est le Machine Learning aujourd'hui ?

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

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Où en est le Machine Learning aujourd’hui ? Continue-t-il d’avancer ?

Le Machine Learning a eu une très forte présence dans les médias généralistes, et continue d’être suivi de près dans les médias plus spécialisés aujourd’hui.

C’est une discipline qui continue d’avancer à grand pas aujourd’hui, tout simplement car il y a une grande communauté mondiale de chercheurs et de développeurs qui travaillent dessus. On a tous en tête les stars du domaine que sont Yann LeCun ou Andrew Ng, mais ils sont loin d’être seuls.

Le Machine Learning est une technologie extrêmement puissante dont le grand public commence à être conscient de la puissance et des limites, mais qui reste encore l’objet d’idées reçues.
La première idée reçue est que les algorithmes sont capables de tout faire. Évidemment c’est faux, il y a des limitations. On parle d’apprentissage, donc si la machine n’a pas rencontré dans son apprentissage une situation représentative d’une situation nouvelle qu’elle pourrait rencontrer, elle ne va pas être performante. Un algorithme de Machine Learning a un terrain de jeu.
Pour la Supply Chain, ça marche bien pour faire de la prévision de Lead Time ou de demande en période normale avec une incertitude du quotidien. Par contre, dans des événements très inédits et inattendus comme nous y avons été confrontés avec le COVID et le confinement, le Machine Learning atteint ses limites et l’homme doit intervenir.

Ce qu’il faut garder en tête est que l’algorithme, souvent mis en avant comme étant la clé de la performance, dépend évidemment beaucoup de la qualité des données, mais aussi de la manière dont on transforme et on prétraite ces données. On se rend compte qu’il y a un savoir-faire très important sur le Feature Engineering, c’est à dire toute cette préparation de données. Aujourd’hui, la recherche sur le Machine Learning vise la capacité des systèmes à prétraiter en autonomie, sans l’intervention systématique d’un humain.

Tu parlais du buzz autour du Machine Learning. Comment tout ça s’est passé selon toi ?

Je dirais qu’il s’est passé ce qu’il se passe avec toute nouvelle technologie qui débarque dans la sphère publique. Il y a 3 types de réactions : ceux qui connaissent bien qui sont généralement assez minoritaires, ceux qui sont trop enthousiastes, et ceux qui ont peur.

Une fois qu’on a compris que la technologie est mise au point par des humains, la technologie devient moins effrayante. On ne peut pas être aveugle aux dérives possibles de la technologie (il n’y a pas de technologie qui y échappe). Ce qui est rassurant, c’est que c’est l’humain qui décide de l’usage qui en est fait.

Le Machine Learning ne peut de toute façon pas fonctionner sans l’humain 100% du temps…

Un algorithme de Machine Learning est un système technologique qui a besoin de l’humain pour le mettre en place et le mettre au point. Il a besoin de l’humain pour vérifier si les résultats sont satisfaisants par rapport à l’usage qui est fait. Et il a également besoin de l’humain pour que la performance se maintienne et progresse.
Il y a un peu d’efforts humains qui permettent d’automatiser beaucoup de tâches.

Au contraire des idées reçues, y’a-t-il des vérités inconnues sur le Machine Learning ?

Dans le domaine industriel, je pense que le grand public ignore tout ce que le Machine Learning peut apporter en termes de performances. Un sujet qui nous est cher chez Vekia est de faire le lien entre le Machine Learning et les enjeux économiques, écologiques et sociaux de notre pays. En travaillant la performance économique, on va créer des emplois qui n’existaient plus, on va baisser l’impact environnemental des entreprises utilisatrices, et on va améliorer la qualité des métiers.


Podcast Supply Chain s2e8

Podcast Supply Chain by Vekia S2 #8 : Comment s'organiser face à la persistance de la pandémie

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

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Comment s’organiser pour que l’activité Supply Chain puisse continuer efficacement malgré le risque de contamination qui continue ?

Les entreprises cherchent en effet leur mode de fonctionnement. Certaines ont choisi la présence obligatoire en respectant les mesures barrières, d’autres qui se limitent à la moitié de l’effectif une semaine sur deux au bureau.

Revenons au sujet de base dans la Supply Chain qui est : pourquoi les équipes ont besoin de se voir ? Il ne faut pas perdre de vue la notion de collaboration dans la Supply Chain. C’est une de ses missions fondamentales de faire collaborer ses acteurs.
Dans la collaboration il y a plusieurs aspects, dont la communication. On collecte des informations qui permettent aux pilotes de prendre de bonnes décisions, basées sur la réalité côté marketing, fournisseur, contraintes etc… Il y a aussi un aspect collectif, lorsqu’on doit créer de nouvelles choses, valider ensemble, ou prendre une décision collective. Enfin, un troisième axe est de communiquer la décision à l’ensemble des parties prenantes.

Comment donc faire vivre cette collaboration alors que les modes de travail sont encore en train de se chercher. La Supply Chain a l’avantage d’être déjà équipée pour ça, puisqu’elle consiste à connecter des acteurs qui ne sont pas sur le même lieu. Néanmoins la question persiste sur les sujets de réflexions et de décisions collectives.

Chez Vekia, nous pensons que les autorités ne sont pas suffisamment strictes sur le contrôle de l’épidémie. On pense qu’il faut être plus prudent, et nous n’avons donc pas choisi de rassembler toute l’équipe au bureau. Nous restons fortement en mode télétravail avec quelques exceptions, comme les réunions liées à la créativité collective par exemple. On utilise évidemment les outils collaboratifs (messagerie, visio …). On essaye également de conserver nos rituels de détente ensemble dans la mesure du possible, en ayant la possibilité d’aménager sa journée au besoin.

Pour la Supply Chain, notre vision est de prendre conscience de la responsabilité liée à la criticité de la fonction et de sécuriser au maximum l’équipe, tout en maintenant lorsque c’est nécessaire, des réunions avec le cœur de l’équipe pour créer de nouvelles idées et trouver des solutions ensemble.

 

Y a-t-il des outils / fonctionnalités spécifiques à la Supply Chain qui deviennent plus importants avec ce mode d’organisation ?

En premier temps, les outils classiques comme la visio ou le mail sont indispensables et très faciles à mettre en place.
C’est aussi le moment pour automatiser les actions simples avec des RTA ou des outils d’EDI par exemple. En ce moment, il faut laisser les équipes se concentrer sur le pilotage et la communication, et assurer une continuité de l’activité si l’équipe est réduite.

 

Chez Vekia, nous fonctionnons en télétravail depuis 6 mois. Quelle est ta vision des défauts et avantages que présente ce mode de fonctionnement ?

Avant le confinement, nous avions déjà mis en place un outil de survey interne qui permet de prendre le pouls de l’état des équipes. On a constaté que les scores sont restés élevés sur la plupart des sujets, même en télétravail. Les équipes ont gardé un fort niveau d’intérêt pour leurs missions.

On s’est rendu compte que ce qui péchait, c’étaient les sujets de créativité collective. On a constaté qu’il était important d‘avoir des moments présentiels pour participer à des réunions importantes, par exemple, pour le design des fonctionnalités du produit, ou pour définir les objectifs de l’entreprise.

Aujourd’hui, on n’a pas d’effets néfastes à moyen terme. Une menace à long terme qu’on a identifiée, c’est le délitement du collectif. C’est pourquoi nous avons à cœur de conserver nos rituels et nous retrouver régulièrement afin de se réengager dans le futur et faire le bilan des réussites et des échecs.


Podcast Supply Chain s2e7

Podcast Supply Chain by Vekia S2 #7 : Les priorités de la rentrée

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

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Maintenant que tout le monde est revenu de vacances et avec la pandémie qui continue de peser, quelles sont les priorités à gérer pour la rentrée ? 

La rentrée marque le démarrage de la deuxième partie de l’année, ce qui pour beaucoup d’entreprises veut dire commencer à se projeter sur l’année prochaine, dans ce contexte où l’incertitude reste importante puisque le risque d’une deuxième vague est de plus en plus fort.

Il faut se poser la question : Comment faire pour rendre mon entreprise et sa Supply Chain d’autant plus efficaces que le niveau d’incertitude est élevé ? On observe deux grands niveaux d’incertitude :

Au vu de ceci, la priorité doit être de se projeter sur l’avenir avec des scénarios travaillés et étudiés, et de lancer les campagnes d’évolutions (data, infrastructures, outils, …).

Un élément de contexte vient aussi compléter cela puisqu’on a appris la semaine dernière un plan de relance du gouvernement ayant pour enjeu la relocalisation de l’industrie.
C’est un sujet auquel nous sommes attachés chez Vekia, d’aider les entreprises à gagner en compétitivité grâce à leur Supply Chain. Le gouvernement fait une partie du chemin en baissant les charges de production, ce qui va baisser le coût du travail, mais cela permet également d’aller chercher des parts de marché qui étaient inaccessibles. Au-delà de la baisse des impôts, la relocalisation est une bonne opportunité pour s’intéresser à l’automatisation de la Supply Chain qui est un atout considérable en libérant du capital par la réduction du stock mobilisé et du temps aux équipes qui peuvent être plus performantes.

Quels sont les autres avantages de la relocalisation ? 

Pour beaucoup, la relocalisation est d’abord un acte de patriotisme économique. Evidemment nous y sommes sensibles étant nous même une entreprise française, mais il y a aussi un intérêt d’efficacité pour les Supply Chains.

Dans ce métier, on veut être dans la parfaite anticipation de ce qu’il va se passer. La technologie apporte une partie de la réponse en aidant à faire des prévisions de demandes très précises, mais un autre axe très performant est de réduire les temps d’approvisionnement, ce qu’on appelle les Lead Time.
Quand on a des lead times de 3 à 6 mois quand on commande en Asie, à des lead times de mois d’un mois quand on produit en Europe ou en France, on voit que c’est un axe de gain qui peut être majeur pour la réactivité au près du client, les disponibilités, et les niveaux de stock.

C’est en cela que la relocalisation va au-delà du patriotisme.

Cela pourra coûter plus cher mais ce n’est pas une certitude, d’autant plus avec ce plan du gouvernement. En incluant dans les prix de production les délais, les stocks de sécurité, les ruptures et les surstocks qui peuvent être plus importants lorsqu’on commande à l’étranger, l’équation devient équilibrée. Sans oublier le risque de disruption qui augmente avec la taille de la Supply Chain.

Pour les entreprises qui ont pris de l’avance côté relocalisation, quelles sont les priorités ? 

Il faut préparer l’année 2021 malgré qu’elle soit imprévisible. Le rôle d’une équipe Supply Chain est de savoir gérer cette incertitude. Le budget poussé par les directions générales pourra être challengé en fonction des différents scénarios (2e vague, 3e vague, contamination dans les zones de production, etc…).

Enfin, la data reste encore pour beaucoup une valeur inexploitée qu’il est temps de mettre à profit si ce n’est pas fait.

 


Podcast Supply Chain s2e6

Podcast Supply Chain by Vekia S2 #6 : D'un centre de coûts à un centre de profits

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

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La Supply Chain serait en train d’évoluer d’un centre de coût à un centre de profit ?

Ce changement est très indicatif des changements structurels et fondamentaux qui ont lieu autour de la Supply Chain. Cette dernière a pendant longtemps été restreinte à la fonction logistique, elle était vue par beaucoup comme « des entrepôts, des palettes et des camions qui coûtaient de l’argent », dont il fallait piloter les coûts avec des KPIs comme la qualité de préparation, le taux de back-order, le coût/pièce, et c’étaient les seules métriques qui intéressaient le management.

Depuis quelques années et l’arrivée d’Amazon, on s’est rendu compte que lorsque la Supply Chain est bien faite et optimisée, elle peut devenir un élément fort de différenciation et de distanciation par rapport à la concurrence. Être capable de livrer du jour au lendemain voire le jour même, proposer une expérience e-commerce fluide avec des bonnes data, avoir peu d’erreurs de préparation, ces éléments sont maintenant des avantages concurrentiels qui font de la Supply Chain un asset pour les entreprises. En termes de KPIs on passe d’indicateurs orientés coûts à des indicateurs autour de la satisfaction client voire du développement du chiffre d’affaires.
La Supply Chain devrait être impliquée dans les décisions liées à des ventes, mettre systématiquement à disposition les informations liées aux délais de livraison, être challengée pour préparer et envoyer plus vite, elle devient donc un allié fondamental des forcées de ventes. Ça se matérialise aussi par le fait qu’elle est de plus en plus souvent représentée par une Directeur Supply Chain présent au Comité de Direction ou au Comité Exécutif.

On peut penser que cette notion de glissement vers un centre de profit est terminée. Notre analyse chez Vekia est qu’elle ne fait que commencer. Peu d’entreprises ont aujourd’hui un niveau de performances à la hauteur de ce qu’on a chez Amazon par exemple. Le mouvement de positionnement de la Supply Chain comme un avantage concurrentiel est donc toujours en cours. Avec le COVID et l’accélération soudaine de l’e-commerce, elle ne se cantonne plus à la simple fonction logistique. Pour rappel la Supply Chain comprend aussi les flux financiers de paiements, les flux d’informations entre les acteurs, et les systèmes d’information qui permettent de connecter les parties prenantes. On voit donc bien que c’est un point clé du développement et de la réussite commerciale.

Faire de sa Supply Chain un centre de profit nécessite principalement 3 choses :

  • La Supply Chain doit être représentée dans les instances de direction ;
  • Orienter les KPIs vers des indicateurs autres que des coûts, comme la satisfaction client ou la réussite des livraisons par exemple ;
  • Avoir des systèmes d’information qui permettent d’avoir une prévisibilité parfaite des délais annoncés aux clients et de l’activité de la Supply Chain.

Ce qui ne veut pas dire qu’on ne doit plus se préoccuper de réduire les coûts, ce qui passe par l’optimisation des stocks et des opérations.

 

Comment les équipes Supply Chain peuvent communiquer en interne sur la valeur que la Supply Chain crée ?

Pour pouvoir affirmer que la Supply Chain devient un centre de profit il faut pouvoir le démontrer, et la communication interne est déterminante. Ça passe par plusieurs éléments.

Premièrement, il faut installer une crédibilité en étant capable d’anticiper de manière précise les délais, les quantités, les goulets d’étranglement qui vont se présenter en ayant une visibilité fiable.
Ensuite, il faut être performant dans la réalisation en maîtrisant ses coûts. Les outils d’automatisation entrent dans ce cadre en stabilisant les coûts et en libérant du temps aux équipes pour analyser les ROI, montrer des business cases, et communiquer en interne…

Les KPIs peuvent être autour de la croissance du CA, et on peut comparer les nouveaux niveaux de performances avec ce qu’ils auraient été sans optimisation, grâce au Digital Twin par exemple.

On peut aussi avoir recours à l’A/B Testing en testant des stratégies sur des petits périmètres en montrant que les résultats sont en hausse, notamment sur 3 points clés : augmentation du chiffre d’affaires, coûts opérationnels, valorisation des stocks.


Podcast Supply Chain s2e5

Podcast Supply Chain by Vekia S2 #5 : Le Digital Twin et ses besoins informatiques

Chaque semaine dans le Podcast Supply Chain by Vekia, nous répondons à vos questions et vous accompagnons dans la transformation de votre Supply Chain suite au COVID19.

Posez nous vous questions ici

En quoi consiste le Digital Twin ? A quoi ça sert et comment le mettre en place ?

Le Digital Twin est effectivement une notion qui devient de plus en plus importante.

Il s’agit d’une représentation numérique synchronisée en temps réel avec la réalité, qui représente de manière informatisée un processus relativement complexe. Dans la Supply Chain, il va représenter à tout instant l’état des entrepôts, des flux, des transferts, des magasins, des camions etc. Ce qui est intéressant dans un Digital Twin c’est qu’on peut y intégrer toute l’information qui remonte grâce aux nouvelles technologies (RFID, Tracking, …). On va aussi y implémenter du Machine Learning car il doit également modéliser les phénomènes qui se produisent.

Le Digital Twin a plusieurs grands avantages. D’abord, il va permettre de prévoir des situations qui peuvent être problématiques (goulets d’étranglement, limites de capacité etc…) puisqu’on va pouvoir s’amuser à l’utiliser en poussant les curseurs, pour faire des simulations, et regarder ce qu’il se passerait si on doublait les flux de telle catégorie d’article ou tel canal de vente.
On pourra voir quel est le comportement du système et s’il peut en effet y avoir des blocages. Le Digital Twin va permettre aussi de faire des scénarios : ajouter des entrepôts, les déplacer, ajouter des points de ventes, de nouveaux fournisseurs etc.
C’est très intéressant notamment quand nous faisons des projets de mise en place de notre solution de pilotage des stocks grâce au Machine Learning, puisqu’on peut voir en détails ce qu’il va se passer lorsque la solution sera en place et calculer précisément les taux de service, les niveaux de rupture, et d’évaluer les impacts économiques.

La notion de Digital Twin est aujourd’hui plutôt mature et permet aux professionnels de la Supply Chain de se donner de la visibilité sur la performance actuelle de leur Supply Chain mais aussi sur les marges qu’ils peuvent aller chercher.

 

Quels sont les besoins en termes d’infrastructure informatique pour faire fonctionner un tel système ?

Le Digital Twin va utiliser des ressources informatiques importantes. Le gros avantage aujourd’hui des infrastructures Cloud est qu’elles permettent de dupliquer de façon quasi instantanée un Digital Twin qui était connecté sur le temps réel et d’aller y apporter des modifications pour faire des tests.

En plus du Cloud, les solutions SaaS permettent également de libérer les équipes et de laisser aux professionnels la charge de s’occuper du pan technique du Digital Twin, du bon recueil des données etc. Sans oublier la continuité de la production avec la mise en place de plans de continuité/ de reprise d’activité qui sont une garantie de sécurité pour les entreprises.

En bref, la notion de Digital Twin est très liée voir indissociable de celle du Cloud. Cette combinaison des technologies de stockage, des données issues de l’IoT, et du Machine Learning est un vrai nouveau champ du possible qui va transformer en profondeur la façon dont ils font leur métier aujourd’hui.